In-humus
528 avril 2018 par Lunch
« Eh… iiih ! Ih ! Ih ! »
Le monde vit, grouille, s’active, s’affole.
« Un jour faste » pour ces carnassiers – explorateurs in-humus aux fleurets de licorne – partis quérir ce cœur fragile tombé du ciel.
« Ba- Thum » Un poisson… des papillons.
« Ba- Thum » Une méduse s’échappe au pas de course.
« Ba- Thum » Une faune immense dans un ventre océan…
Tout n’est que cadence dans un monde de silence, un monde qui avance au rythme des battements de ce cor si mystérieux… seulement déchiré par ce cri strident lorsque vient la fin.
In-humus, c’est l’histoire d’une baleine céleste s’échouant sur la terre des hommes. C’est une rencontre entre le pragmatique et le divin, entre le connu et l’inconnu. C’est un récit qui s’ancre dans les entrailles d’une civilisation certes un peu mystique, mais pas si éloignée de la nôtre… à la découverte de peuples profondément humains, assaillis par la faim, le désir, le doute. Une fable qui nous balade au fil des âges, entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, au sein d’un incroyable microcosme… organique !
Ici se joue le cycle de la vie.
« La cause de sa mort : peut-être ne la sauront-nous jamais vraiment. Trop d’années ont passé. Était-ce une chasse ? Et en ce cas, par qui ? »
Si ce livre paraît inhabituel dans le catalogue de La Cerise, ce n’est pourtant pas surprenant de l’y trouver. Car In-humus reprend quelques unes des thématiques chères à Guillaume Trouillard, le chef d’orchestre de la petite maison d’édition bordelaise. Cela n’aura pas échappé aux lecteurs assidus de Guillaume : l’omniprésence du rythme et le rapport à la nature sont autant de caractéristiques communes à son œuvre (Colibri, Welcome, Aquaviva).
Linnea Sterte est une jeune autrice suédoise dont le coup de crayon est plus que prometteur. Observatrice du quotidien, elle publie régulièrement sur son compte Instagram le fruit de ses contemplations.
Sur In-humus, les fans de Miyazaki et de Moebius reconnaîtront sans conteste une ambiance familière, un dessin presque filial dépeignant une nature excentrique et sauvage à la fois. Un ballet fantastique à ciel ouvert.
Voilà qui a l’air plutôt beau à lire. J’aime beaucoup le dessin de la couverture. Merci pour ce coup de coeur !
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Oui c’est beau, beau et contemplatif. Le rythme est lent, l’histoire se déroule par cycles. Pour moi c’est un beau récit, poétique, fantastique qui interroge.
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[…] [Jérôme] [Krol] [Géraldine] […]
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La couverture est très belle! Je ne connaissais pas du tout l’ouvrage! Merci pour la découverte.
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Avec plaisir pour la découverte.
La couverture est magnifique oui et les planches de la BD le sont tout autant !
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