Sept #1 : Sept psychopathes

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9 décembre 2007 par Lunch

Sept psychopathes

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Lunch

1941, à Londres, pendant que la guerre fait rage, le colonel Thompson reçoit un courrier plutôt inhabituel : un interné dans un asile psychiatrique prétendrait savoir comment gagner la guerre.
C’est ainsi que va se monter, dans le plus grand secret, et en moins d’une semaine, une opération folle visant à assassiner Hitler, avec un groupe composé de sept psychopathes, chacun ayant leur aliénation propre.

Le premier tome de la série Sept, avec le concept bien défini d’une histoire de 62 pages présentant 7 personnages principaux.
Contrairement aux Sept voleurs, que j’ai lu en premier, je trouve que cette bande dessinée est plus aboutie. Certes, la présentation de chaque individu prend toujours autant de temps dans un ouvrage qui doit ensuite développer une intrigue et une conclusion, mais on a cette fois l’impression de rentrer dans une aventure irréaliste, bien que trop courte.

Je n’aime pas trop les « concepts » au final… je trouve dommage que les auteurs ne puissent pas prendre le temps de développer, de travailler sereinement sur une histoire solide.
Je trouve que le fait de présenter 7 personnages principaux est bien trop pour une seule bande dessinée de 62 pages, d’autant qu’avec un tel sujet et les tares de chaque protagoniste, je suis certain qu’il y avait matière à développer, et à entretenir une ambiance très particulière, jouer sur l’intensité, la tension, et la folie.

Cependant, Sept psychopathes n’est pas non plus une « mauvaise » BD, elle se laisse lire, et présente néanmoins de bonnes choses… on en aurait seulement aimé plus !

Sept #1 : Sept psychopathes
Scénario : Fabien Vehlmann
Dessin : Sean Phillips
Couleurs : Hubert
Édition : Delcourt 2007
La présentation de l’album sur le site de l’éditeur.

3 réflexions sur “Sept #1 : Sept psychopathes

  1. […] Voir aussi : #1 Sept psychopathes […]

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  2. […] aussi : #1 Sept psychopathes ; #2 Sept […]

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  3. […] la bande dessinée, ne donnaient jamais rien de concluant. Je donne souvent en exemple la série Sept ou les auteurs ont 46 pages pour présenter sept personnages et développer un scénario. Très peu […]

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