Les jours sucrés
222 mars 2016 par Lunch

Lunch
Églantine Larticho est graphiste de profession et mène sa petite vie parisienne entre boulot acharné et amours en pointillés. Probablement fidèle à la génétique familiale – trimballée par monts et par vaux par sa mère depuis sa jeune enfance – elle n’a pas encore trouvé sa place dans la société… mais elle y travaille ! Un coup de téléphone anodin viendra souffler le chaud et le froid dans sa tête déjà bien tourmentée : son père ne lui « voudra plus jamais rien. Il est mort… »
Ses habitudes s’en trouveront toutes chamboulées alors qu’elle se rend à Klervi en Bretagne pour rencontrer le notaire – un descendant du brave Gustave Doré – pour hériter de la boulangerie paternelle… héritage dont elle se moque éperdument, son père ayant mis à la porte sa femme et sa progéniture il y a bien longtemps, un soir de grosse colère.
Retour aux sources et parfums de jeunesse obligent, Églantine devra faire face à ces épisodes de vie oubliés et découvrir une vérité qu’elle a toujours cherché à fuir. Il se pourrait même qu’elle s’attache enfin aux choses…
« FERMÉ POUR CAUSE DÉCÈS
Dites, pourquoi y avait pas un panneau « Ouvert pour cause de vie » avant ? »
Loïc Clément et Anne Montel, vous les aurez peut-être découverts sur Shä & Salomé (Salomé fait d’ailleurs une brève apparition dans l’album, le temps d’une gourmandise) et pourquoi pas sur Le temps des mitaines. Avec ces Jours sucrés, ils publient une douceur de plus car chacun de leurs livres sont des douceurs à consommer sans modération.
La tendresse des aquarelles d’Anne n’y est pas pour rien évidemment et c’est toujours un plaisir que de lire une histoire aussi délicieusement colorée. La patte de Loïc y est également reconnaissable entre toutes et les dialogues sont emplis de ces réflexions de vie qui, quand on à la chance de connaître l’auteur, sont tout à fait typiques. J’en viens même à me demander dans quelle mesure les livres qu’il écrit sont des psychanalyses de sa propre existence, tant je peux aujourd’hui comparer le renouveau d’Églantine Larticho et le nouveau départ de Loïc dans sa vie professionnelle (ça va le faire !).
Bien sûr, un album des deux compères ne serait pas parfait (nous sommes bien dans une boulangerie non ?) sans quelques recettes de gâteaux à faire saliver le gourmand petit-fils de pâtissier que je suis.
Les jours sucrés ont pour moi une saveur particulière donc : je suis touché dans ma nostalgie ! J’ai longtemps cherché à reproduire la recette du mias dont je raffolais lorsque j’étais petit et je donnerais certainement beaucoup pour retrouver un jour ce goût merveilleusement fondant dans un livre de recette laissé au fond d’un grenier…
[…] (aux aquarelles), qui racontent la vie avec beaucoup de tendresse et toujours autant de justesse (Les jours sucrés, Shä & […]
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[…] perdue est un livre à part dans la bibliographie des deux auteurs (Shä & Salomé, Chaussette, Les jours sucrés, Le temps des mitaines, Professeur goupil). Comme tous les autres il possède une part […]
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